WordPress est un système de gestion de contenus (ou CMS) permettant de créer facilement un site Internet ou un blog.
Son utilisation suscite de nombreuses interrogations. JAG y répond.
Oui, il faut savoir programmer pour utiliser WordPress. Et pour cause, cela va permettre d’aller vraiment plus loin dans la personnalisation tout en gardant le système de mises à jour. Il n’est pas question de modifier le core, mais plutôt de créer des plugins et des snippets HTML/PHP/JS soit même, qui vont permettre tout simplement d’avoir l’expérience utilisateur la plus personnalisée possible.
Sans programmation adéquate, certains sites sont propulsés sur WordPress avec une tonne de plugins. Qui dit masse de plugins dit ralentissement du traitement, donc de l’affichage. A fortiori cela risque de dégrader l’expérience utilisateur.
Sachez que la programmation n’a rien de complexe, il suffit de prendre le temps de consulter le CODEX WordPress, une véritable mine d’information. Comment faire ? Vous installez votre WordPress en local (connaissance en PHP requise) et vous étudiez le CODEX et essayez en local jusqu’à arriver au bout. C’est la méthode « test and learn ».
Avec des vrais programmeurs, la plus-value se fait clairement ressentir (vitesse de site et personnalisation exacte). A l’inverse, si vous ne faites pas appel à la programmation, vous risquez de surcharger votre CMS avec des plugins. A la clé, une vitesse ralentie et une personnalisation approximative.
A retenir : prenez du temps sur le CODEX WordPress. Vous avez toutes les informations nécessaires pour la création de plugins, de thèmes ou encore de widgets.
Aujourd’hui, la plupart des hébergeurs proposent des installations en un clic. Facile, sécurisé, cela vous donne vos identifiants, l’adresse pour administrer votre WordPress et c’est parti !
Il ne vous reste plus qu’à choisir un thème, quelques plugins pour répondre à vos besoins (tel qu’un formulaire), des widgets et vous avez votre structure de site. Ensuite, il vous suffit de créer vos contenus.
Mettre à jour WordPress demande quelques prérequis, au risque de planter votre installation. Ainsi, et avant toute chose, nous recommandons une sauvegarde de la base de données et aussi une sauvegarde du système de fichiers par FTP ou SSH. Sachez que WordPress est un CMS phare dans le monde et largement utilisé. Même si la communauté OpenSource valide chaque release stable / alpha / bêta et RC (Release Candidate), vous n’êtes pas à l’abri d’un bug...
De plus, nous vous conseillons de réaliser les mises à jour lors de faible trafic (la nuit par exemple). Vos visiteurs en journée seraient face à une page maintenance, ce qui n’est pas agréable et surtout pas professionnel.
Le processus de mise à jour comprend :
En effet ils peuvent l'être, il existe des plugins de sauvegarde comme Updraft ou WP database backup. Un expert Fullstack ou Devops, n’en n’utilisera pas. Il passera des scripts sur le serveur pour une maîtrise parfaite de la chaîne de sauvegarde (exemple : Cron + envoi automatisé sur un autre espace).
En revanche pour un « Newbie » dans l’utilisation d’un site web, cela peut permettre de gérer les sauvegardes d’une manière « simple ». Mais ce n’est pas forcément la solution la plus efficace. Il faut absolument tester le processus de restauration... C'est Impératif.
Rappelons que le but d’une sauvegarde est de « pouvoir la restaurer ». Ce qui implique de n’avoir aucun « plantage » dans la restauration. Auxquels cas, votre sauvegarde ne sert à rien. D’où l’émission de doutes sur l’utilisation des plugins de sauvegarde.
Il est possible nativement depuis Worpdress d’utiliser l’outil « Importer » afin de récupérer les contenus depuis plusieurs types de plateformes comme Blogger (de chez Google), Live Journal via l’API, Movable, TypePad, TumblR et bien entendu, depuis un autre WordPress.
Cependant, cela ne s’arrête pas là, il est possible par la programmation d’adapter des sauvegardes de site « propriétaire » et de les importer. Pour cela, il faut travailler les fichiers d’imports pour les faire correspondre trait pour trait à la base de données. C’est un travail rigoureux et qui demande du temps.
Chez JAG Consulting, nous pratiquons régulièrement des migrations de site non WordPress vers WordPress, et d’autres plateformes CMS comme les e-commerces. Notre dernier projet a été de récupérer toutes les annonces d’un professionnel de l’immobilier (plus de 5 000 annonces). Le propriétaire n’ayant aucun accès (pas de backoffice, pas de base de données et pas de fichiers).
Cette situation est rencontrée par de nombreux professionnels qui se limitent à une location de site. Ils ne sont pas propriétaires du site (ni domaine, ni fichiers, ni base de données) et quand les relations se dégradent, ils perdent tout... Dans ces cas, il faut passer par une récupération par n’importe quel moyen. Nous avons une idée claire de ce processus et nous pouvons vous aider dans ce cas précis. Contactez-nous.
Il est possible de changer le style de son site via les « Thèmes » WordPress (parfois appelés « Layout » ou « Template »). Il s’agit du moyen le plus simple de changer le design de son site web.
Un thème WordPress c’est un modèle qui permet de modifier l’aspect des pages de façon dynamique. Il permet de personnaliser votre site WordPress en le rendant original et unique.
L’installation d’un thème se fait en se rendant dans l’onglet « Thèmes » puis « Téléverser un fichier ». Une fois l’installation terminée, il faut sélectionner le thème pour pouvoir le personnaliser. Les thèmes d’aujourd’hui proposent une multitude de fonctionnalités. Vous pouvez ainsi changer la couleur, la position de chaque élément, le header, le footer, la typgraphie, le placement des widgets ou des modules. Les possibilités sont variées.
Gardez toujours à l’esprit que chaque plugin ajouté peut faire ralentir votre site. Notre conseil : modifiez votre thème avec parcimonie !
Toujours deux façons de faire :
Pour modifier le menu de votre WordPress, direction le backoffice, dans l’onglet « Apparence » puis « Menu ». C’est ici que vous aurez la possibilité de créer un ou plusieurs menus, en sélectionnant des pages existantes, des liens personnalisés ou des catégories ou articles.
Il est intéressant de noter que vous pouvez créer deux menus, l’un pour une version ordinateur et l’autre pour une version mobile (plus allégée).
Pour créer une page, toujours dans le backoffice de WordPress, cliquez sur l’onglet « Pages » puis ajoutez une nouvelle page. Vous aurez ainsi le loisir d’ajouter des contenus textes et médias sur votre page, de définir une image à la une, de créer le permalien (adresse web direct) ainsi que le titre de votre page.
Un modèle de page sur WordPress permet d’utiliser une mise en forme spécifique pour votre page. Par exemple pour des vidéos, si vous avez un modèle nommé « modèle vidéo ». Il vous permet de ne pas ressembler à une page par défaut.
Après l’installation de votre site WordPress, par défaut, rien n’est configuré (notamment votre page d’accueil). Pour régler ce problème, il faut se rendre sur le backoffice de WordPress dans l’onglet « Réglages » puis dans « Lecture ». C’est ici que vous aurez accès à deux options importantes : votre page d’accueil et votre page de blog. Définissez-les. Quand vous vous rendrez à la racine de votre xxxxxxxxt.com, vous arriverez sur la page que vous avez défini en page d’accueil.
Vous pouvez utiliser Google Fonts pour WordPress afin d’avoir une typographie personnalisée. Warning : en faisant cela, vous allez effectuer des appels vers l’extérieur et donc engendrer des temps de chargement un peu plus long. Ce qui peut gêner l’expérience utilisateur.
Il existe plusieurs manières d’attaquer le SEO sur WordPress. La plus simple ? Utiliser le plugin « Yoast SEO ». Il permet de jouer sur les titres, les meta-descriptions et les descriptions. Tout cela en utilisant un système assez ingénieux pour vous prévenir des erreurs ou des recommandations pour écrire de façon SEO Friendly.
Pour améliorer votre SEO, respectez le titrage. Dès que vous êtes dans l’éditeur, rien ne sert de mettre votre titre en « Titre 1 » qui correspond à votre « H1 ». Il est déjà défini automatiquement. Par contre, mettez directement vos intertitres en « Titre 2 » qui correspondent aux « H2 ».
Accélérer son WordPress peu se faire de différente manière. Par exemple, via :
Autant de paramètres à vérifier et à optimiser !
La mise en cache et le CDN sont différents :
Il existe d’autres techniques pour accélérer un site WordPress, celles-ci demandent des compétences en administration de serveur Linux. La plus notable est le cache Varnish. + NGINX.
Chez JAG Consulting, nos hébergements web pour WordPress sont des plus sophistiqués en termes de vitesse. Nos clients atteignent à haut trafic (notes allant de 90 à 100 sur Pagespeed) avec un temps de chargement de moins d’une seconde. Vous pouvez prendre contact avec nous pour plus d’informations, obtenir de l’aide ou nous demander un devis.